REACTION

DOLOGUELE / ZIGUELE : LA COMPARAISON IMPOSSIBLE par GILLES KETTE


Alwihda Info | Par Gilles KETTE - 10 Février 2015


L'analysei de Mayté Rodrigue bien qu’il prête à sourire par son style (comparaison guélé-guélé) a le mérite de poser des vraies questions et donne la possibilité de pointer l’originalité de chacun de ces leaders. L'exercice est aussi délicat car analyser deux personnalités connues sans verser dans le parti pris ou la subjectivité reste une gymnastique difficile. Pour éviter ce piège, nous essayerons de rester dans une stricte observation empirique des faits.


Dologuélé et Ziguélé ont tous deux été révélés sur la scène politique par le feu Président Patassé qui a nommé chacun à tour de rôle premier ministre. Tous deux sont originaires de la même région (du moins du côté paternel de Dologuélé) et portent le même suffixe. Ils ont à tour de rôle dirigé le gouvernement dans des contextes propres à chacun. Si les deux partagent cette expérience unique, la manière de gérer les crises va imprimer à chacun un style qui lui collera à la peau dans la vision du grand public. S'arrêter à ces similitudes pour juger d'un rapprochement nous paraît une paresse de l'esprit Pour saisir les deux personnalités, on analysera d'abord le parcours de chacun, leur mode de gestion et enfin le fait marquant qui caractérise la rupture entre ces deux hommes.

Anicet Georges Dologuélé, cet économiste titulaire d'un DEA en économie de développement et d'un DESS en gestion des entreprises à l'université de Bordeaux a très vite embrassé une carrière internationale à la prestigieuse Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC). Après avoir fait son apprentissage de la rigueur dans l'équipe d'inspection des services centraux, il sera envoyé à Paris comme Représentant du gouverneur de la BEAC auprès de la France et de l'Union européenne. Il reviendra plus tard à Yaoundé en tant que directeur des relations financières extérieures, puis directeur central de l'organisation et de l'informatique. En 1997, il sera détaché auprès du gouvernement centrafricain. Il occupera tour à tour le poste de Ministre des finances et Premier Ministre, chef du gouvernement cumulativement avec le poste de Ministre de l'économie, des finances, du plan et de la coopération internationale. Il sera ensuite nommé brièvement Directeur National de la BEAC pour la République Centrafricaine, poste qu'il ne va jamais occuper car l'urgence de la situation de la BDEAC a contraint les chefs d'Etat à l'envoyer reprendre les rênes de l'établissement. Il a également assuré les fonctions du président du conseil d'administration des Banques des États de l'Afrique Centrale et Président du Conseil des ministres du groupe ACP (Afrique Caraïbe Pacifique). Dans son parcours varié, des nombreux actes lui seront attribués. On citera entre autres le redressement de la Banque de Développement des États de l'Afrique Centrale qui reste un exemple africain de réussite reconnu encore à l’international. Il convient de rappeler qu'à l'occasion de sa nomination à la tête de la BDEAC, les Chefs d'Etats s'étaient d'abord réunis pour fermer l'établissement qui était en faillite et ne faisait plus de crédit. Il a non seulement réussi à redresser la banque mais il en a fait un joyau, objet de convoitise des Etats pour prendre la direction. Les textes régissant la banque seront mis à un niveau comparable à ceux des meilleures institutions de développement. L'histoire retiendra que c'est notre compatriote qui a présidé la réunion Afrique Caraïbe Pacifique - Union Européenne (ACP – UE) à Cotonou qui a enfanté les accords de Cotonou qui régissent leur rapport à ce jour. Il lui colle à la peau une réputation de réformateur. Les agents de la BEAC évoquent sa manière de transformer le Bureau Extérieur de Paris et comment il a donné ses lettres de noblesse au service informatique de la BEAC. Sa mission en tant que Premier Ministre était de ramener le FMI après neuf (9) ans d'absence. Cet engagement permettra d'apurer 9 ans d'arriérés de dette du régime Kolingba auprès du FMI dont le retour va profiter aux gouvernements successifs dont celui de Martin Ziguélé. Comme Premier Ministre, Dologuélé a pu contribuer à consolider la paix, la cohésion politique et sociale ; il a organisé des élections libres et transparentes saluées par la communauté internationale. Les témoins l'époque retiendront que c'est lui qui a introduit le fameux comité de trésorerie qui reste un grand geste de transparence encore d'usage de nos jours. Ses collaborateurs rappellent que la transparence était pour lui un geste du quotidien, transparence dans la fonction publique où tous les postes vacants sont soumis au gouvernement et le recrutement par voie de concours en vue d'assurer l'égalité des chances. Il a fait un exercice inédit à un moment de fort antagonisme en choisissant comme Directeur Général du Trésor (M. KETTE JUDES ALEX, opposant et du Parti Social-Démocrate) pour garantir une grande transparence dans la gestion des finances publiques sachant qu’un opposant est prompt à mettre dénoncer toute tentative de malversations. Dologuélé marquera aussi ses concitoyens d'avoir été le Premier ministre qui a affronté deux motions de censure sans hésitation, fait exceptionnel depuis les indépendances. Cela lui a permis de faire la lumière sur des grands dossiers comme l'affaire de Zongo Oil qui allait coûter 8 milliards à l'Etat aujourd'hui étouffé. Il a lancé des négociations difficiles pour la construction de l'hôtel LEDGER fierté aujourd'hui des centrafricains. L’ordre mis dans la fonction a permis à plus de mille (1000) fonctionnaires de faire valoir leur droit à la retraite et cela lui a offert la possibilité de recruter plus de deux mille (2000) jeunes. Il lèguera à son successeur un pays en paix avec une situation économique assainie.

S'il est facile de revenir sur le parcours de Dologuélé à travers sa déclaration et le recoupage des documents existants. Le même exercice paraît plus complexe et difficile dans le cas de Ziguélé tant ont été révélées des incohérences et contradictions. Le MLPC présente Martin Ziguélé avec un diplôme de troisième (3ème) cycle,  DESS en assurance. Entré à l'Institut International des Assurance de Yaoundé en 1976, il en sortira en 1978, peut-on avoir un troisième cycle en si peu de temps alors que c'est le temps mis pour un DEUG ou une Licence ? On lui reconnaitra à la suite le courage de revenir finir une licence en lettre anglaise malgré une vie professionnelle chargée. Sa carrière commencera en Centrafrique en comme inspecteur des impôts affecté à la Direction du contrôle des assurances puis détaché à la société d’État d'assurance et de réassurance SIRIRI. En 1988, il poursuivra une carrière internationale à la Compagnie Commune de réassurance (CICARE) au Togo. Sa biographie indique son retour en Centrafrique en tant que Directeur National de la BEAC et ensuite comme premier ministre de 2001 à 2003. Dans les faits, de nombreuses incohérences sont relevées et qui se trouvent être des fausses déclarations. Ziguélé fut effectivement nommé en Juillet 2000 comme Directeur national de la BEAC. Avant de prendre fonction, il effectua un stage de durée anormale de neuf (9) mois au lieu des traditionnels trois (3) mois. Il sera nommé Premier ministre, chef du gouvernement dès le 1er avril 2001. Il se pose donc la question évidente du moment où il était Directeur à la BEAC après le stage de 9 mois. Cette interrogation renvoie au doute sur son parcours à la CICA-RE où ses anciens collègues le reconnaissent plutôt comme ancien délégué du personnel. Cela reste toutefois que des doutes raisonnables par rapport à notre sujet. La fonction de Ziguélé comme Premier Ministre sera interrompue brutalement avec le coup d’État de Bozizé en 2003. Il inscrira à son actif de nombreuses réalisations parmi lesquelles on notera le paiement régulier de 22 mois de salaire sur 23 mois. Le paiement de salaire représente-t-il une performance dans un pays ? Des cadres du ministère des finances nous rapportent que ce sont plutôt 7 mois qu’il a pu payer. Ces mêmes techniciens nous rappellent que Monsieur Ziguélé a oublié de mentionner qu’il a bénéficié d’une situation assainie par son prédécesseur. En effet après vérification Doléguélé qui a pu régler 9 années d’arriérés du FMI a réussi à rétablir les relations avec cette institution. Dologuélé a aussi mis fin à la grande grève de la fonction publique en payant en une seule fois 3 mois de salaire. Certains sons de cloches prêtent 7 mois d’arriérés de retard à Ziguélé (information à vérifier). Ziguélé a également engagé des actions multiformes en vue de l'assainissement des finances publiques qui ont conduit à des nombreuses interpellations.

Si le parcours de ces deux hommes ne permet pas de distinguer chaque leader, un retour sur l'histoire politique de la Centrafrique créera une rupture qui caractérisera individuellement les deux hommes.
L'arrivée au pouvoir du feu président Patassé par l’alternative politique. L'entourage de ce dernier voulait solder rapidement le bilan de l'ancien régime du feu président Kolingba d'une part. D'autre part il existait également dans l'ancien régime des nostalgiques qui n'ont pas vraiment accepté la perte du pouvoir et souhaitaient rapidement revenir aux affaires. Nelson Mandela a en son temps eu à gérer une situation similaire mais sa sagesse lui a permis d'éviter ces pièges et de réussir une transition pacifique. En Centrafrique, le manque de dextérité du régime de l'époque a conduit à une succession de tentatives de coups d’État habillés en mutinerie. Il en découle une grande déchirure sociale caractérisée par un tribalisme décomplexé et nourri de haine dans les deux camps.

Dans l'impasse où se trouvait le pays, la prise du pouvoir par le Général Bozizé nous apparaissait comme salutaire. Nous avons très vite déchanté par sa gestion des affaires de l’État. L'existence de multiples foyers de conflits mal gérés et la mauvaise gouvernance du général ont fini par affaiblir son pouvoir et ont permis à la coalition Séléka de venir facilement à bout du régime Bozizé.
La succession des différents régimes et les faits troublants qui l'accompagnent nous permettent de conclure que la logique de conflit a longtemps été privilégiée et ces différents régimes n'ont pas convaincu de leur capacité à construire une nation forte et soudée à travers un dialogue social. Le conflit récurrent dans notre société peut être compris à travers l'explication de Pierre Clastresii dans son analyse de l'archéologie de la violence : « l'état de guerre permanent et la guerre effective périodiquement apparaissent comme le principal moyen qu'utilise la société primitive en vue d'empêcher le changement social. La permanence de la société primitive passe par la permanence de l'état de guerre, l'application de la politique intérieure (maintenir intact le nous indivisé et autonome) passe par la mise en œuvre de politique extérieure (conclure des alliances pour faire la guerre, cas des selekas de leurs complices) : la guerre est au cœur même de l'être social primitif... » En comparant, il apparaît donc clairement que notre société reste enfermée dans un modèle primitif dans son mode d'existence ou du moins à travers le comportement de ces principaux donneurs d'ordre.

Les conséquences désastreuses de l'avènement des selekas ont fait prendre conscience à tous les générations de Centrafricains de la nécessité de changer, de ne plus continuer dans la même voie et de ne plus laisser la gestion du pays à la main des irresponsables. La Centrafrique veut s’accorder une nouvelle politique qui garantit la paix, la justice, le travail et le progrès.
Cette rupture traduit la différence réelle qui existe entre les deux hommes. Loin d'être le simple croisement de deux ambitions, la dichotomie entre Ziguélé et Doléguélé s'entend plus comme la rupture entre deux sociétés : la société primitive dépassée et une nouvelle génération d’hommes ouverts au progrès et à l'unité du peuple.

Comment situer les deux hommes dans cette rupture ?

Ziguélé a repris la primature dans des circonstances très apaisées avec le soutien inconditionnel de son parti puisque le MLPC a repris tous les leviers du pouvoir avec ses alliés. Contrairement à Dologuélé qui a fait usage de beaucoup d’équilibrismes pour partager le pouvoir et maintenir la paix sociale, Ziguélé a fait un recentrage du pouvoir et sans ouverture. Il a reproduit les mêmes erreurs de la grande chasse aux sorciers tous azimut contre les yakomas. On notera aussi sous Ziguélé l'arrivée des Banyamulégués avec son corollaire de massacres et de viols. Les mêmes maux produisant les mêmes effets, cette logique de fermeture de 1993 puis de 2001 par Ziguélé a mis Bozizé dans l’obligeance de réagir pourtant ce dernier manquait cruellement de moyens au départ. L’euphorie de la nomination de Ziguélé a entrainé un relâchement du contrôle de l’Etat et a permis un coup d’Etat qui n’aurait pas été facile avec son prédécesseur. L’Etat a été obligé d’importer des libyens. Ces derniers ont eu pour instruction du président Patassé de ne pas tirer sur Bozizé. Ziguélé n’a pas saisi cette tolérance pour tenter une négociation avec Bozizé alors que ce dernier était disposé à le faire. Il n’a même pas essayé de parlementer de façon informelle. Fort de ces Banyamulégués, Ziguélé pensait venir rapidement à bout de Bozizé mais ce dernier a su faire preuve de ses qualités d’officier. Plus qu'une simple fissure, on a de nombreuses fractures entre les différents groupes ethniques. Ziguélé ne porte certes pas toutes les responsabilités mais il était à cette époque premier ministre et chef de gouvernement. Il avait de ce fait la responsabilité de trouver une issue plus apaisée. Les faits témoignent tout le contraire. Son gouvernement n'a eu aucun mot de condamnation sur l'existence des milices armées comme KARAKO, BALAWA et SARAWI. Les enfants de ce temps retiendront à tort ou à raison que le premier ministre faisait partie des problèmes que des solutions. On ne peut parler de lui sans se rappeler cette période sombre de l'histoire centrafricaine. Ziguele incarne donc cette société primitive que nous souhaitons tous dépasser, oublier.

A la différence de son challenger, Dologuélé en son temps a essuyé de nombreuses oppositions. Dologuélé a dû affronter les ténors de l’opposition que la Centrafrique n’a jamais connu (Kolingba, Dacko, Abel Goumba, Charles Massi, François Peoua, Derant Lakoue, Malendoma …). En même temps il n’avait plus le soutien du MLPC qui estimait que leur pouvoir a été usurpé par un intrus. Contrairement à ce que peut croire mon cher chroniqueur, il s’est battu à chaque fois et a usé de beaucoup de tacts tant sa volonté de reformer le pays heurtait différents intérêts. Tous lui reconnaissaient tout de même volontiers ce besoin d'avancer, de produire des résultats et d'assurer un équilibre des représentations (bien qu’étant pas toujours du goût de la majorité de l'époque). Malgré un contexte économique particulièrement difficile, sa force de travail et sa rigueur ont pu permettre le lancement de la rédaction du document cadre de lutte stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) qui reste un grand pas pour la RCA. Tout le monde retiendra de lui cet homme d'engagement et de travail, un modernisateur trop en avance sur son temps du goût de certains. Les nombreuses expériences internationales et nationales de Dologuélé lui donnent les grandes qualités exceptionnelles de grand manager tel que décrit Jean Baptiste Sayiii. La Centrafrique en avait bien besoin. L'arrivée des SELEKA va bouleverser son monde comme cela fut le cas pour beaucoup Centrafricains. Il s'est ainsi interrogé comme bon nombre de ses pairs sur le rôle à jouer pour mieux aider son pays. L'engagement de Dologuélé doit être perçu à travers le sursaut populaire de tous les Centrafricains qui se sont réveillés tous comme un seul peuple devant l'indignation et cela s'inscrit aux antipodes des actions de Ziguélé encore soupçonné de connivence avec les sélékas. Le drame centrafricain a entrainé la création de deux mondes : le monde avant séléka et le monde après seleka avec ces hommes et ces femmes qui veulent finir avec les années d’éternel recommencement. La crise a sonné un appel à la responsabilité devant la déperdition de la nation. Dans l'histoire, de grands leaders se sont ainsi levés pour prendre leur responsabilité à l'exemple du Général De Gaulle ou Nelson Mandela. L'action de Dologuélé s'inscrit dans ce cadre. S'il est perçu comme la figure de renouveau, il y a également d'autres leaders comme Monseigneur Dieudonné Zapalainga, l'imam Omar Kobine Layama, le pasteur Nicolas Nguerekoyame, Armel Doubane, Marie Georges Hassein, Gaston Nguerekata et d’autres jeunes loups qui émergent sur la scène politique ainsi que les nombreux Centrafricains qui de partout ont condamné ou ont manifesté contre ces actes criminels. L'engagement par un don de sa personne loin d'être une recherche d'intérêt personnel est un juste retour de tout ce qu'il a reçu de son pays. Cet engagement obéit au principe du don contre don tel qu’analysé par Marcel Maussiv dans son essai sur le don. Dologuélé milite donc pour un nouveau monde, un monde de paix, de justice et de progrès pour chaque Centrafricain. Il ambitionne de renouveler la politique et notre société dans son mode de pensée et son mode d'action. Le choix du nom de son parti, Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), est d'ailleurs dicté par cette vision. Dologuélé est donc de cette nouvelle classe politique faite de toute génération qui veut faire de la Centrafrique un nouveau monde. Ce nouveau monde que Jean Fourastiév a considéré comme grand espoir du 20ème siècle apparaît aujourd'hui comme la grande opportunité pour la Centrafrique. La vraie question est donc de choisir voudrons nous vivre  un monde de guerre, de mensonges, de rancœurs et d'injustice tel que semble incarné Ziguélé ? Ou ce monde de renouveau, de paix, de justice et d'avenir que Dologuélé souhaite construire ensemble ? La question mérite d'être posée et le choix de notre destin nous appartient.

A la lumière de cette analyse, le décalage entre les deux hommes est si inconciliable qu'il rend impossible toute comparaison. Comparer Ziguélé à Dologuélé revient à voir la société par ce qu'elle n'est plus et non par ce qu'elle est devenue. La Centrafrique et le monde évoluent. L’opposition entre Ziguélé et Dologuélé est la traduction de cette évolution à travers la dialectique marxienne. Pendant longtemps les Centrafricains ont été victimes des choix politiques irresponsables. La singularité des deux hommes nous redonne la possibilité de reprendre en main notre avenir. L’ignorance n’est plus une excuse. Le choix qui sera fait aux prochaines élections est plus que départager deux individus, c’est surtout le choix de la société dans laquelle nous voudrions vivre et dans laquelle nous souhaitions voir grandir nos enfants. Les élections seront historiques d’abord parce qu’aucun des candidats n’a été au pouvoir pour tout faire jouer d’avance ensuite pour la première fois le peuple décidera de son futur en toute connaissance de cause. Nous devenons donc les maîtres du jeu chaque électeur que nous sommes.

A nous de jouer !

Gilles KETTE


i /  http://www.lesplumesderca.com/martin-ziguele-anicet-georges-dologuele-deux-hommes-deux-styles/

ii /  Pierre Clastres, Archéologie de la violence. La guerre dans les sociétés primitives, Paris, L'aube, 1999, P82-83.

iii /  Jean Baptiste SAY, traité de l’économie politique(1803), éd Calmann-Lévy, 1972.

iv /  Marcel Mauss, Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques, Année sociologique, 1923-1924

v /  J. Fourastié, Le grand espoir du XXème siècle, Paris, PUF, 1949






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